Dès 2007, après des années de galère, les jaune et bleu semblent retrouver une âme, sous la houlette du sorcier Vern Cotter. Preuve en est le Challenge européen remporté aux dépens des Anglais de Bath. Mais l'échéance nationale demeure depuis toujours une priorité pour Clermont. L'ASM n'a en effet jamais gagné le championnat de France, et l'espoir a pris une toute autre dimension après la demi-finale au stade Vélodrome et un succès à l'arraché face à Toulouse
(20-15). Une vague jaune et bleu a rapidement envahi les rues clermontoises, avec en ligne de mire pour des milliers de supporters un possible sacre, attendu depuis toujours. Au final, une huitième et cruelle désillusion : en s'inclinant au Stade de France (18-23) contre le Stade Français Paris, l'ASM laisse encore échapper un premier Bouclier de Brennus qui, cette année-là, lui tendait particulièrement les bras. Les vieux démons sont toujours de sortie...
L'année suivante, les jaune et bleu caracolent toute la saison en tête du Top 14. Ils impressionnent par un jeu dynamique et très bien rodé, marquent encore les esprits à Marseille, en demi face à Perpignan, mais finissent par trébucher sur la dernière marche. Dans un stade de France décidément maudit, c'est le Stade toulousain qui soulève son 17ème titre, au terme d'une rencontre de haute volée, notamment en première période (10-10). Bafouant leur rugby et victimes de l'éternelle pression du grand soir, les Clermontois lâchent prise à l'heure de jeu, par un essai en contre de Médard. Score final : (26-20) pour
les insatiables rouge et noir. Cette année, pas besoin de
changer le titre
de cette page puisque l'horrible scénario se répétera, cette
fois
contre des
Perpignanais (23-14) certes moins spectaculaires mais tellement plus malins...
Qu'importe, le 29 mai 2010, le jour de Graal est arrivé. Légendaire.
| Site |
